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IT Life : Daniel Rouet, Bull Angers, apprenons à préserver de l’espace…

À Angers, le groupe Bull, qui vient d’annoncer de bons résultats sur 2012 (cf. l’article ‘Bull dans le vert‘), n’a cessé de moderniser sa seule unité de production en France.

Sous la houlette de Vincent Sarracanie, directeur industriel et logistique, c’est Daniel Rouet, responsable assistance maîtrise d’ouvrage, domaine supply chain & manufacturing, qui s’est mobilisé sur le projet de modernisation. Il n’est pas timide pour communiquer sa passion pour le lean manufacturing.

Quel a été votre principal challenge, ces 2 ou 3 années passées ?

J’avais un rôle de coordination. Dans un projet comme celui-là (*), où une équipe de 10 personnes est impliquée dans le process, il faut savoir rester zen. On est très exposé. Il ne faut pas être stressé. Car changer un SI, c’est une tâche où il faut beaucoup de passion.

C’est un vrai challenge, deux ans, incluant la phase de maquettage, la collaboration de consultants, une équipe ‘projet’ d’une dizaine de personnes, dont des représentants de chacun des métiers et aussi avec les ‘key users’, les impliquer dès le début, par ateliers, par domaine : supply chain, planification, flux physiques, mobilité…

Qu’est-ce qui vous a plus motivé personnellement ?

Le changement induit par l’accélération des traitements en temps réel : que ce soit au niveau des systèmes IT, des informations à fournir au client – ceci grâce à des systèmes in-memory, comme ACP (Oracle).

Le résultat, pour nos traitements, c’est qu’au lieu de tous les week-ends, aujourd’hui nous pouvons éditer des états deux fois par jour !

Daniel Rouet, Bull Angers, responsable lean manufacturing

Quelles technologies vous ont le plus impressionné récemment ?

Clairement, ce sont les technologies ‘wireless’. Mais avec un revers : les gens ont exprimé la crainte d’être fliqués – disons espionnés, sinon surveillés.

En fait, nous utilisons beaucoup ces technologies sans fil avec des terminaux dits ‘pistolets’ [sourire !] ou ‘douchettes’ sur codes à barres…

Sur quelles technologies imaginez-vous travailler dans les 5 ou 10 ans à venir ?

Là encore, sur les technologies de la mobilité. Donc, sur des tablettes, notamment. Le plus drôle est que l’on n’y croyait pas trop il n’y a pas si longtemps, disons il y a 3 ou 4 ans. C’est Apple surtout qui a eu le mérite et le génie de réinventer l’ardoise digitale.

Quel personnage de l’univers IT vous a le plus marqué ces dernières années ?

Incontestablement, c’est Steve Jobs, le patron et fondateur d’Apple. Il y a clairement une certaine fascination devant ses aptitudes de créativité et d’inventivité – lui avec ses équipes, sans doute.

Quels sont les principaux enjeux de l’univers high-tech aujourd’hui?

Un des grands enjeux est de faire en sorte que les gens ne sentent pas fliqués. Il faut réapprendre à respecter l’humain. Les cadres, la tendance c’est de les happer 24 heures sur 24.

Il faut laisser des aires, des espaces et des périodes de temps où ils ne soient pas connectés en permanence. Ils auront de plus en plus besoin d’avoir des moments de déconnexion !

_______
(*) Chez Bull Angers, la modernisation a porté sur les process de validation et l’industrialisation des nouveaux produits, l’assemblage, le test et la personnalisation des serveurs, la gestion de la chaîne logistique internationale de l’approvisionnement jusqu’à la livraison, la comptabilité et le paiement des factures de Bull SAS, l’achat et la distribution de pièces détachées.

Dans ce contexte, Bull Angers a lancé , en 2010, un programme de ‘lean manufacturing’ baptisé LeanWay. Il vise à optimiser les processus pour créer de la valeur en supprimant les coûts inutiles. Le projet de migration s’est inscrit dans une démarche de re-engineering des processus industriels et de la supply chain : la priorité, c’est améliorer l’efficacité opérationnelle, intégrer les activités industrielles et logistiques dans le SI du groupe, sécuriser et pérenniser le SI. L’essentiel du projet, côté logiciel, repose sur One ERP d’Oracle. Sur le site d’Angers, 250 personnes sont directement concernées par ce projet.

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