Le JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council) annonce aujourd’hui que la mise au point du standard DDR5 est en bonne voie. Les spécifications de la DDR5 devraient être dévoilées courant 2018, assure l’organisme.
« La mémoire DDR5 offrira des performances améliorées. Avec une plus grande efficacité énergétique par rapport aux technologies DRAM de la génération précédente. Comme prévu, la DDR5 fournira le double de bande passante et de densité par rapport à la DDR4. Tout en fournissant une efficacité par canal améliorée. Ces améliorations, combinées à une interface plus conviviale pour les plates-formes serveur et client, permettront une haute performance et une gestion de l’alimentation améliorée dans une grande variété d’applications, » peut-on lire dans le communiqué du JEDEC.
Mais ce n’est pas tout. En 2018, le standard NVDIMM-P sera proposé aux industriels. Jusqu’alors, le format NVDIMM-N de mémoire non volatile s’appuyait sur de la mémoire DRAM classique, couplée à un système de sauvegarde de type Flash. Méthode utilisée par des solutions comme la Persistent Memory de HPE.
La NVDIMM-P permettra de créer de la mémoire non volatile, où Flash comme DRAM seront accessibles directement au sein de l’espace mémoire du processeur. Ce procédé combinera les bénéfices des barrettes NVDIMM-N (vues comme de la DRAM classique) et NVDIMM-F (vues comme des unités de stockage).
À lire aussi :
Mémoire à changement de phase : un nouveau concurrent pour la DRAM
De la RAM à la bande : les 4 strates du stockage
Intel lance sa première vague de SSD Optane
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.