Selon ‘PC Watch’, tant sur le futur processeur Prescott à 103 watts, que sur Dothan, le processeur Pentium M en technologie 90 nanomètres, Intel rencontrerait quelques difficultés à stabiliser ses productions inférieures à 0,13 microns.
Le phénomène n’est pas unique, AMD ou Broadcom rencontrent les mêmes difficultés, ce que l’industrie des semiconducteurs surnomme « a big challenge« , mais qui représente le futur de nos ordinateurs de bureau et portables. La solution adoptée jusqu’à présent par Intel semble être d’amplifier les tests en fin de processus de production, afin d’identifier les processeurs fiables. Une démarche classique, qui ne résout pas le problème dans l’immédiat et qui aura un effet économique non négligeable en augmentant dans un premier temps le prix de revient des processeurs. Autre effet attendu, le risque de report des dates de lancement sur le marché des prochaines versions des processeurs de nouvelle génération, Prescott et Northwood, dans des quantités raisonnables. Mais le risque le plus important reste la mise sur le marché de séries de processeurs dont les défauts échappent aux tests, comme l’actualité s’en est faite l’écho ces derniers mois.
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