L’histoire débute en juillet 2007. Une plainte collective ou class actionest formée contre les défauts de batterie de l’iPhone d’Apple un semestre après sa sortie. Un utilisateur prétendait que la batterie de l’appareil ne marcherait plus après 300 charges, soit une utilisation d’une année.
Pourtant un juge fédéral de Chicago a débouté le requérant au motif que la marque à la pomme n’a pas fait de publicité trompeuse ou mensongère sur la qualité de ses produits. Pas de ver dans la pomme pour autant ? Il faut savoir que la plainte collective est courante aux Etats-Unis. Une fois une plainte déposée, chaque personne s’estimant dans le même cas peut se joindre aux requérants et disposer d’un pouvoir de pression plus important. Il est en quelque sorte l’application juridique de l’adage « l’union fait la force ».
Dès sa sortie, l’iPhone 3G a été le sujet d’uneclass action. Justement sur son aspect 3G, il ne donnerait selon certains clients pas satisfaction en termes de débits et de réception. Alena Smith, une cliente américaine, a donc décidé de déposer plainte sous la forme d’une class action.
Cette utilisatrice mécontente espère ainsi que de nombreux autres possesseurs d’iPhone 3G se rallieront à sa cause. Elle reproche à Apple de lui avoir fait manquer de nombreux appels et s’appuie elle aussi sur l’argument de la publicité mensongère, le terminal étant beaucoup moins rapide que prévu.
Même si dans le cas du premier iPhone, la procédure n’a pas abouti, on connaît la force de frappe que peut avoir ce type d’action collective (législation sur le tabac…). Désormais Apple sait réagir très rapidement. Il semble que le message ait bien été reçu…
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