Face à la concurrence de plus en plus forte des compagnies aériennes « low-cost » (à bas tarifs), la SNCF se devait de réagir. La contre-attaque se nomme i-TGV. Derrière cette appellation cyber-barbare, les équipes marketing de la SNCF ont imaginé un concept « à tiroirs ». L’objectif visé est de conquérir des clients internautes avec des tarifs d’appels agressifs et de nouveaux services. « La gamme de prix va commencer bas et va monter jusqu’au plein tarif avec 10 à 15 paliers. Nous avons pris le système des gammes aériennes, qui marche très bien », a indiqué Mireille Faugère, directrice Voyages France Europe. Outre les tarifs, i-TGV propose également une nouvelle gamme de services. Divisée en étage « bien-être » et étage « convivialité », dotée d’animations, parfois payantes, assurées par des partenaires, une rame Duplex fera un aller-retour quotidien sur cette liaison et deux le week-end, accrochée à une rame TGV classique. La SNCF insiste beaucoup sur ces nouveaux services sans toutefois donner des détails. A terme, la SNCF espère prendre « 2,5% à 3% de parts de marché aux compagnies aériennes sur Paris-Marseille, alors qu’elle se situe actuellement à 63% ». Reste que les syndicats sont très opposés à ce nouveau concept car il est piloté par une filiale. La CGT et Sud-Rail, s’inquiètent du risque pour la SNCF de se concurrencer elle-même avec ce produit. Ils craignent aussi une atteinte au statut de certains personnels, comme les contrôleurs, transformés en « superviseurs » à bord des i-TGV puisque le contrôle des billets sera automatisé avant l’embarquement.
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