Le marché de l’emploi informatique est resté « quasi-stable » l’an dernier. « En perdant seulement 500 demandeurs d’emploi sur l’année 2011 (32 200 vs. 32 700 en 2010), le chômage dans l’informatique a baissé deux fois moins qu’en 2010. Toutefois, aussi faible soit-elle, cette baisse est appréciable par rapport aux chiffres macro-économiques », s’est félicité le Munci, association professionnelle des informaticiens, à la suite de la publication des derniers chiffres de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques au sein du ministère de l’Emploi).
En effet, tous secteurs confondus, le chômage en France a progressé de 5,6 % en 2011. Par ailleurs, le taux de chômage des informaticiens (6 % pour les catégories A, B, C) est plus faible que le taux de chômage moyen au niveau national (9,3 %).
Le Munci, qui regroupe 2400 membres salariés, indépendants et demandeurs d’emploi des professions du numérique, confirme s’attendre à une hausse du chômage des informaticiens de 10 % à 30 % cette année. « L’emploi informatique demeure fortement cyclique compte tenu de la part croissante que prennent les services informatiques, lesquels jouent principalement le rôle de variables d’ajustement des grandes entreprises à la conjoncture, et ce malgré la hausse des prestations récurrentes (infogérance…) », ajoute l’association.
Celle-ci rappelle qu’après l’éclatement de la bulle internet, sur l’exercice 2002-2003, le chômage des informaticiens a triplé en France, et qu’il a doublé durant la crise financière de 2008-2009. À quand le retour au plein emploi ?
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