Pour gérer vos consentements :
Categories: Régulations

Le logo HDTV est officiellement lancé. Mais…

Le label décidé par l’EICTA, rejoint la marque HD Ready décidée en janvier 2005.

Selon la définition de l’organisation, ce label désigne les équipements capables de « recevoir et traiter des signaux HD » alors que HD Ready concerne les équipements « rompus au traitement et à l’affichage des signaux ». En clair, le logo HDTV sera affiché sur les lecteurs et enregistreurs de disque tandis que le HD Ready apparaîtra sur les écrans. Les écrans intégrant des récepteurs HDTV seront marqués des deux logos. Jusqu’ici cela semble simple, et pourtant il y a un hic. Selon un document de l’EICTA, il faut, pour obtenir la certification HD Ready, que l’écran dispose non seulement d’une entrée analogique, mais également numérique, DVI et HDMI. D’après l’association, une entrée numérique est plus à même de supporter le système de protection anticopie, l’HDCP. Le problème est que les règles d’obtention du label HDTV ne sont pas exactement les mêmes. Plus tôt dans l’année, l’EICTA avait publié une note pour préparer les fabricants au lancement du logo HDTV, précisant que les produits pouvant obtenir cette certification devaient impérativement disposer d’une entrée analogique, mais aussi DVI ou HDMI. On peut voir la différence dans les listes de critères pour obtenir soit le label HD Ready soit celui pour l’HDTV: Pour l’obtention du HD Ready : « l’écran doit accepter les productions en haute définition sur les entrées : ‘Analogue, DVI ou HDMI… » tandis que dans la liste des critères pour le label HDTV, il n’est pas nécessaire que l’équipement dispose d’une sortie analogique. Cette différence pourrait avoir des conséquences sur le consommateur qui en achetant des produits certifiés HD Ready et HDTV pense qu’ils sont obligatoirement compatibles. Bien entendu, les vendeurs vont proposer des produits avec de multiples ports, et les victimes de cette désinformation ne devraient pas courir les rues. Cependant, cela soulève une question : À quoi servent les logos? Logiquement ils doivent aider le consommateur à ne pas se tromper et dans cette affaire c’est totalement l’inverse, méfiance donc.

Page: 1 2

Recent Posts

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

14 minutes ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

19 heures ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

22 heures ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

1 jour ago

ChatGPT : le Financial Times signe avec OpenAI

FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…

3 jours ago

Les hyperscalers renforcent leurs recherches et datacenters pour l’IA

Au premier trimestre, Microsoft, Meta/Facebook et Alphabet/Google ont déjà investi plus de 32 milliards $…

3 jours ago