Même aux Etats-Unis, les salaires astronomiques des dirigeants d’entreprise commencent à être mal perçus. Un comble au pays de l’ultra-libéralisme.
Ainsi, la rémunération de Terry Semel, patron de Yahoo, a été fortement critiquée par les actionnaires réunis en assemblée générale ce mardi. Selon les Echos, son salaire a été avalisé, mais à une courte majorité. Plusieurs cabinets de conseil des actionnaires ont recommandé de voter contre le renouvellement des trois administrateurs composant le comité des rémunérations.
Il faut dire que le salaire de Semel est de 926% au-dessus du salaire moyen des sociétés comparables. Les 71,7 millions de dollars qu’il a touché l’an dernier le placent en tête des patrons de l’index S&P 500. Ses stocks options lui ont permis d’engranger 450 millions de dollars supplémentaires.
Pourtant, les résultats de Yahoo ne sont pas si brillants. Le bénéfice net du portail pour les trois premiers de l’année a fondu de 11,2% à 142 millions de dollars. Les revenus atteignent 1,18 milliard de dollars (+9%) manquant le consensus de 1,21 milliard établi par les analystes. Et certains actionnaires voudraient bien indexer le salaire de Semel aux performances de l’entreprise. Cette proposition a été rejetée par le conseil mais a tout de même obtenu 34,6% des voix.
Bref, la position de Terry Semel devient de moins en moins confortable.
Par contre, si le salaire du patron émeut les actionnaires, les problématiques liées à la censure dans certains pays où Yahoo est présent ne font pas de vague. Une résolution proposant la création d’un comité des droits de l’homme afin de se pencher sur la politique de la firme, notamment en Chine, n’a recueilli que 4,1% des voix…
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