Des chercheurs de l’Université Purdue, aux États-Unis, viennent de publier un article très intéressant sur la consommation électrique induite par les applications mobiles. Ils ont déterminé la charge processeur et réseau des logiciels, qui a été répartie par usages.
Le résultat de cette étude est que les applications gratuites consomment plus d’énergie que leurs équivalents payants, à fonctionnalités identiques. Et pour cause, puisque la plupart d’entre-elles incluent de la publicité, qui consomme à la fois de la bande passante réseau et du temps processeur.
Les auteurs de l’étude donnent quelques exemples d’applications populaires, fonctionnant sous Android (ne vous leurrez toutefois pas : les autres OS mobiles sont tout autant concernés) : nous y découvrons que 45 % de l’énergie consommée par Angry Birds est liée à la géolocalisation de l’utilisateur et à l’affichage de publicités ciblées. Idem pour Free Chess, où 50 % de l’énergie est consommée par le rendu de publicités, contre 20 % pour le moteur d’intelligence artificielle de l’application.
Dans tous les cas, l’affichage de publicités ou la remontée d’informations à visées marketing (comme la géolocalisation de l’utilisateur) provoquent une importante consommation d’énergie, en grande partie liée à l’utilisation des modules 3G, Wifi et GPS, gros consommateurs de courant. En toute logique, le phénomène sera moins marqué sur les tablettes, qui privilégient les connexions en Wifi au détriment de la 3G, plus gourmande en énergie.
Un effort devra donc être consenti par les sociétés mettant au point des systèmes publicitaires prêts à intégrer au sein des applications, tant ces derniers ont un impact fort sur l’autonomie des terminaux mobiles.
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