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Les investissements informatiques en légère hausse en 2012 en France

« Ni dans nos contacts réguliers avec les acteurs du marché, ni dans ce que nous disent les DSI ou les utilisateurs dans les entreprises du côté de la demande, à travers nos plus récentes enquêtes, nous ne voyons de raisons de réviser à la baisse significativement les prévisions que nous avions publiées en novembre », déclare Didier Krainc, directeur général d’IDC France. Une déclaration rassurante qui contredit toute idée de récession sur le marché français de l’informatique et des télécoms (ICT) en 2012.

Cette année, les entreprises devraient dépenser 42,8 milliards d’euros dans l’ICT. Soit une modeste hausse annuelle de 0,7 %. Mais supérieure aux 0,4 % de 2011. Année pénalisée par une récession de 4,3 % sur le matériel, tout juste compensée par des progressions de 2,4 % des services et de 3,8 % du logiciel.

Pour 2012, IDC prévoit que le matériel renouera avec la croissance à 1 % de hausse, soit autant que les services (+1 % également). Les investissements logiciels limiteront leur hausse à 1,6 %. Mais certains secteurs comme le CRM, la BI (décisionnel), la sécurité, le stockage et le collaboratif devrait mieux s’en tirer que la comptabilité, les OS, la GPAO et certains applicatifs métiers « soit en mutation vers le SaaS soit en perte de vitesse », souligne le cabinet d’analyse.

La crise de 2012 n’est pas celle de 2008

Côté télécommunications, IDC craint que l’activité des services réseau baisse de 1,3 %. Mais elle sera compensée par le bond de plus de 11 % de la téléphonie mobile. Quant au marché grand public, sa croissance se limitera à 5 % à 4,3 milliards d’euros.

Des prévisions qui font fi d’un risque de krach de l’Europe. « Évidemment, on peut redouter un scénario noir d’effondrement de la zone euro qui remettrait tout en cause, évoque Karim Bahloul, directeur de la recherche et du conseil d’IDC France, mais c’est un scénario auquel nous ne croyons pas. Clairement, ce qui se passe en 2012 n’est pas de même nature que cette crise de 2008 qui avait vu les investissements ICT complètement s’arrêter. »

Un optimisme forgé par la prudence des entreprises qui ont engagé des projets structurants autour du poste de travail, de la mobilité, du cloud, du big data… Il n’en reste pas moins que les budgets tendent à stagner et que les projets se voient financés par une pression sur les prix et une rationalisation de l’existant. Ce qui met sous pression les fournisseurs.

Crédit photo © Stephen Finn – Fotolia.com

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