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L’exo-planète Osiris, perdrait de l’eau -hors de notre système solaire

Située à 150 années lumière de la Terre, et découverte en novembre 1999 à l’aide d’une spectroscopie astronomique grâce au téléscope spatial euro-américain Hubble, la planète au nom de code HD209458b, baptisée Osiris, affiche une particularité intrigante: elle renfermerait de la vapeur d’eau dans son atmosphère?

Cette caractéristique est une donnée théorique qui reste encore à prouver. Elle fait l’objet de nombreux débats. En particulier depuis que le télescope Spitzer Space de la NASA n’a pas pu apporter la preuve de la présence d’eau dans l’atmosphère de la planète gazeuse Jupiter, à laquelle Osiris s’apparente.

En effet, Jupiter était citée en exemple par les astronomes qui défendaient la thèse de la présence d’eau dans l’atmosphère d’une planète gazeuse, mais la recherche n’a pas pu le démontrer.

Sauf que dans le cas d’Osiris, la planète a la bonne idée de tourner autour de son étoile tous les 3 jours et demi, ce qui a permis des relevés en grand nombre, selon une méthode dite des « transits ».

Travis Bartman, astronome du Lowel Observatory, et des chercheurs de l’Université de Harvard ont eu l’idée de retourner fouiller dans les données fournies par Hubble.

L’atmosphère d’une planète absorbe la lumière. Or justement le télescope spatial Hubble a permis de mesurer la capacité d’absorption de l’atmosphère de l’exoplanète. Bartman a donc pu établir des calculs sur les variations de lumière de l’étoile passant à travers les couches les plus externes de l’atmosphère d’Osiris. Cette dernière peut laisser passer les rayons, ou au contraire les filtrer complétement. Chacune de ces modifications correspond à un élément chimique spécifique (de précédentes recherches ont la très probable existence de sodium, d’hydrogène, d’oxygène et du carbone).

Il a donc suffi de discerner, parmi différents modèles de composition atmosphérique, celui qui convient aux observations de Hubble. A une longueur d’onde précise, l’absorption de la lumière correspond à la présence de vapeur d’eau.

Après analyse des données récoltées à l’époque, et après avoir levé l’objection de la présence de nuages de poussière pouvant altérer les observations relevées, Travis Bartman a déduit que la planète perd de l’eau !

Reste à la communauté scientifique à confirmer ces hypothèses. Quant à y discerner des êtres vivants, ne rêvons pas: la température moyenne à sa surface serait de… 1000° C !

Sources: Astrophysical Journal, Le Monde

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