Il y a dix ans (et un jour), Steve Jobs annonçait la sortie de l’iMac. Digne héritier des premiers Macintosh, ce produit se voulait simple et tout intégré. Il offrait un processeur PowerPC G3 cadencé à 233 MHz et un écran cathodique d’une diagonale de 15 pouces.
La compagnie avait alors mis l’accent sur sa connectivité réseau et le coloris de son châssis, qui tranchait avec les tons tristes des PC.
Cette première génération d’iMac est devenu un objet culte, mais aussi un précurseur en terme de nouvelles technologies pour le grand public (Ethernet, sans fil, USB, Firewire). Au fil de sa carrière, Apple a décliné sa machine en de nombreux coloris, tout en faisant progresser régulièrement ses spécifications.
L’iMac G4, avec son écran LCD intégré, sera un tournant pour la compagnie, qui abandonnera l’argumentaire du « bonbon coloré », pour offrir un produit au design plus épuré mais aussi assez particulier (le fameux iMac « tournesol »). Au final, le véritable remplaçant de l’iMac G3 est plutôt l’eMac G4, produit qui aura connu une carrière assez longue. C’est avec ces deux générations de machines que Mac OS X fera son entrée.
Une nouvelle gamme apparaîtra avec l’iMac G5, un modèle assez proche des iMac Intel disponibles aujourd’hui. Ici, l’écran LCD accueille directement les composants de l’ordinateur. Là encore, la firme joue les précurseurs en livrant en standard un système d’exploitation 64 bits, alors même que la majorité des utilisateurs Windows doivent se contenter d’un OS 32 bits (ce qui est encore vrai aujourd’hui).
Le dernier gros changement aura lieu en 2006, avec l’abandon du PowerPC en faveur des processeurs Intel. Le design est alors simplement retouché, Apple semblant enfin avoir trouvé la formule la plus adaptée au grand public. Au final, nous ne pouvons pas parler d’un iMac, mais de plusieurs générations successives d’iMac, qui n’ont que peu de choses en commun (si ce n’est leur simplicité d’utilisation et leur orientation Internet). C’est là le secret de la longévité de ce produit.
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