L’engouement pour la technologie blockchain ne cesse de croître. Ce n’est pas l’éclatement de la bulle spéculative sur les crypto-monnaies qui va, semble-t-il, inverser la vapeur.
En témoigne un rapport publié par LinkedIn portant sur les « Emerging jobs » (emplois émergents).
Aux Etats-Unis, selon ce rapport, les développeurs dans le domaine de la blockchain sont très courtisés. A une telle vitesse que ces offres publiées sur le réseau social professionnel ont été multipliées par 33 par rapport à 2017.
LinkedIn va jusqu’à classer les villes américaines où il y a le plus de postes à pourvoir dans ce domaine.
C’est San Francisco qui se positionne en pole position, talonné par New York et Atlanta.
Parmi les compétences demandées, on ne s’étonnera pas de voir que Solidity (langage de programmation pour les smart contracts Ethereum) et Node.js figurer dans de nombreuses offres. Les développeurs avec des connaissances en Golang (Hyperledger Fabric) et Rust (Hyperledger Indy) sont aussi probablement très convoitées.
Quant aux entreprises les plus demandeuses, on trouve IBM (présent dans la blockchain avec des offres centrées autour d’Hyperledger Fabric), ConsenSys (start-up spécialisée dans la création d’applications décentralisées sur Ethereum) et Chainyard (consulting dans le domaine de la blockchain).
On s’étonnera de trouver ConsenSys dans le rapport de LinkedIn. La société a en effet récemment indiqué qu’elle allait procéder au licenciement de près de 13 % de ses employés. Un contrecoup que la société impute à la chute importante du cours des cryptos. Joseph Lubin, fondateur et CEO de ConsenSys, explique toutefois vouloir aller de l’avant avec une restructuration baptisée ConsenSys 2.0.
La demande en développeurs blockchain ne devrait cesser de croître. A l’occasion de l’Hyperledger Global Forum qui s’est tenu à Bâle du 12 au 16 décembre dernier, Nicolas Hersog, P-DG de BlockchainHero (start-up basée à Montpellier), témoignait à Silicon.fr de la difficulté de trouver des profils pour travailler sur la blockchain.
Si la chute des crypto-monnaies peut laisser penser qu’elle va entrainer dans son sillage celle de la blockchain, il n’en est rien.
Les sociétés se portent de plus en plus vers les DaPPs destinées aux entreprises avec des blockchains privées et non publiques comme pour les cryptos.
Le forum Hyperledger en est la parfaite illustration, avec tout un écosystème qui gravite autour de 5 frameworks (Fabric, Sawtooth, Burrow, Indy et le japonais Iroha) correspondant à autant de types d’applications décentralisées. Si Fabric reste l’étalon, Indy a les faveurs de sociétés et organisations (telles que Sovrin) qui développent des système d’identités numériques basées sur la blockchain.
L’IA n’est également pas en reste puisqu’en l’espace d’un an, le nombre de postes d’ingénieurs spécialisés en machine learning (apprentissage automatique) a, lui, été multiplié par 12.
(Crédit Photo : Montri Nipitvittaya-Shutterstock)
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