Les jeux d’argent en ligne ? poker, casino, paris ? sont une véritable industrie aux Etats-Unis, mais la majeure partie de ses acteurs sont basés hors du territoire américain, généralement dans des républiques bananières qui ne s’intéressent pas à l’origine de l’argent qui transite par leurs banques complaisantes.
Particularité de ces sociétés, si leurs activités sont hébergées dans des lieux de non droit, la plupart disposent d’un siège social en Grande-Bretagne et profitent des avantages de cette île en marge de l’Union européenne pour être cotées à la Bourse de Londres.
Ces dérives représentent un sérieux manque à gagner dans les caisses des Etats américains, qui sont déjà pour certains d’entre eux condamnés à composer avec les tribus indiennes qui disposent d’un droit unique à ouvrir des casinos sur leurs territoire qui échappent à l’imposition !
C’est pourquoi une loi a été votée par la Chambre des représentants et le Sénat. Elle stipule l’interdiction aux banques et aux sociétés qui émettent des cartes de crédit d’accepter des paiements sur les sites Internet de paris. Elle reste cependant soumise à l’approbation du président George W. Bush.
Les acteurs des paris en ligne, qui tirent la majorité de leurs revenus des Etats-Unis, se sont depuis longtemps inquiétés des répercutions de ce projet de loi. Certains ont déjà indiqué qu’ils cesseront leurs activités vers les Etats-Unis dès que la loi sera promulguée.
Depuis le vote de la loi samedi dernier, l’effervescence règne sur les places boursières, et tous les titres ? qu’il s’agisse de PartyGaming, SportingBet, 888, Empire Online, Leisure Gaming ou Neteller ? s’effondrent.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.