Juillet 2010 : la Commission européenne ouvre une enquête contre IBM sur ses pratiques en matière de fourniture de pièces détachées sur ses « systèmes centraux » (mainframe). Bruxelles soupçonne IBM de « comportement discriminatoire » face à ses concurrents. Big Blue limiterait l’accès des sociétés de services au mainframe…
L’enquête fait suite à deux plaintes déposées par T3, fabricant de produits compatibles mainframe, et de TurboHercules, éditeur d’un émulateur de mainframe sur base x86. Tous deux accusent IBM de s’opposer aux solutions alternatives à son mainframe en liant matériel et OS. Les plaintes ont été retirées au cours de l’été suite à un accord signé entre les protagonistes dont le contenu est demeuré secret…
C’est au tour de la Commission européenne de mettre fin à son enquête. Pour éviter d’aller au procès, IBM aurait fait des concessions auprès des prestataires de support sur la disponibilité de ses données techniques et de ses pièces détachées « en des termes commercialement raisonnables et non-discriminatoires ».
Prudent, le commissaire européen Joaquin Almunia a cependant indiqué qu’en cas de rupture de ses engagements, la Commission pourrait imposer à IBM une amende dont le montant pourrait aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires du groupe, « sans avoir à prouver une violation des règles européennes en matière de concurrence ». Une épée de Damocles qui pourrait peser lourdement sur le géant du mainframe…
Crédit photo © treenabeena – Fotolia.com
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.