Pour gérer vos consentements :

Au tour de Microsoft de présenter les résultats de son dernier trimestre d’activité. Le premier de l’exercice décalé 2015/2016. La firme résume le tout avec deux éléments clés : 110 millions de PC passés sous Windows 10 et des revenus Cloud d’entreprise qui dépassent les 8,2 milliards de dollars sur un an.

Voilà pour les bonnes nouvelles. Passons maintenant aux mauvaises. Le chiffre d’affaires de la firme perd 12 % sur un an, à 20,4 milliards de dollars. Le bénéfice net progresse, mais de seulement 2 %, à 4,6 milliards de dollars. L’éditeur sauve toutefois les meubles sur le gain par action, mais de peu. En données corrigées (ne prenant pas en compte certains éléments exceptionnels), il ne grimpe ainsi que de 3 %, à 67 cents. Cela reste très supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur 59 cents.

Les variations du dollar face aux autres monnaies sont la principale raison de ce trimestre décevant. À taux de change constant, et sans tenir compte des opérations exceptionnelles, le chiffre d’affaires aurait descendu de seulement 2 %, alors que le bénéfice net et le gain par action auraient pris respectivement 11 % et 15 %.

En amont de l’annonce de ses résultats, Microsoft aurait discrètement réduit ses effectifs d’environ 1 000 personnes, selon le New York Times. Redmond a confirmé avoir procédé à des licenciements, sans toutefois en préciser le nombre.

Windows en berne, Cloud en hausse

La branche Personal Computing est la seule qui décline, avec une baisse du CA de 13 % sur un an à taux de change constant (9,4 milliards de dollars). En cause, une baisse des ventes de Windows de 6 %… et moitié moins de revenus tirés de la téléphonie mobile.

Les activités Productivity and Business se maintiennent, avec une hausse de 4 % à taux de change constant (6,3 milliards de dollars). Office forme le gros des troupes, et doit sa progression aux revenus tirés d’Office 365, qui grimpent de 70 % sur un an, pour 18,2 millions d’abonnés.

Enfin, la branche Intelligent Cloud progresse de 14 % à taux de change constant (5,9 milliards de CA). Les offres liées aux serveurs grimpent de 13 % sur un an. Toutefois, c’est là encore le Cloud qui est le moteur de Microsoft. Les revenus tirés d’Azure ont ainsi plus que doublé sur un an.

À lire aussi, notre dossier Windows 10 :

Windows 10 : l’OS metro-desktop efficace, mais dense (épisode 1)
Windows 10 : l’OS multidevices réellement allégé ? (épisode 2)
Windows 10 : les performances du navigateur Edge réalistes ? (épisode 3)
Windows 10 : un mini Office, basique, mais gratuit (épisode 4)
Windows 10 : la sécurité et l’authentification renforcées (épisode 5)
Windows 10 : un modèle commercial avantageux (épisode 6)

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

18 heures ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

21 heures ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

23 heures ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

2 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

2 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

2 jours ago