Un éditeur de logiciel qui fait l’acquisition d’une licence sur un produit concurrent est chose courante, mais reste généralement confidentiel. L’argument avancé par Microsoft d’interopérabilité de certains développements est logique, mais ne justifie pas une médiatisation d’un acte habituellement anodin.
Alors pourquoi Microsoft a-t-il reporté l’information auprès de la presse américaine? Les derniers évènements en provenance de SCO, avec plusieurs centaines de lettres envoyées par le propriétaire des droits d’Unix auprès d’utilisateurs et de distributeurs Linux, éclairent l’information de Microsoft sous un autre angle. SCO lance un offensive contre Linux: cette initiative intervient après le procès intenté contre IBM pour avoir implémenté dans Linux des fonctionnalités faisant l’objet de brevets appartenant à SCO (SCO réclame un milliard de dollars, et le procès débute en juin). Le courrier informe les utilisateurs de Linux qu’une partie du système libre et gratuit tombe sous le coup des règles applicables au titre de la propriété intellectuelle, au profit de SCO. Dans le même temps, certaines indiscrétions ont révélé la stratégie très agressive de Microsoft envers les entreprises où Windows serait en concurrence avec Linux. L’intérêt de Microsoft est donc double : tout d’abord, réaffirmer sa position contre l’open source, et conforter les droits afférents à Windows, alors que le leader mondial se voit de plus en plus contraint d’ouvrir ses codes. Mais surtout de jeter de l’huile sur le feu en appuyant un concurrent, somme toute minoritaire sur le marché, mais opposé à la menace Linux, qui semble faire trembler le géant de Redmond.
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