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Microsoft, un monde sans c?ur? selon Adobe

Microsoft affiche clairement sa volonté d’affronter, et de vaincre bien évidemment, Adobe sur ses marchés : le format de compression avec PDF et les outils graphiques avec PhotoShop et Illustrator. Une volonté qui laisse sceptique, et que la restructuration du groupe place actuellement au second plan.

L’avis de Bruce Chizen, le CEO d’Adobe, est à ce titre plein d’intérêt. D’autant plus qu’il a été un des premiers employés du géant des logiciels, entre 1983 et 1987. Interrogé par nos confrères britanniques de The Inquirer, lors de sa visite au Computer History Museum, sur la réorganisation de son concurrent annoncée voici quelques jours, il a d’abord tenu ses distances? De l’avis de nombreux analystes, la réorganisation de Microsoft est un constat d’inefficacité et d’inadéquation, une position sur laquelle il n’a pas souhaité s’exprimer. Et pourtant? Bruce Chizen se ravise est lance : « Je pense que le plus grand challenge auquel ils doivent faire face, c’est leur grosseur« . Pour le patron d’Adobe, la structure de Microsoft n’a pas évolué depuis l’époque où il travaillait chez l’éditeur ! Le géant de Redmond attire des jeunes brillants, leur offre quelques libertés pour innover, mais ils doivent immédiatement en référer à Bill Gates ou Steve Ballmer. « Ce modèle n’est pas très évolutif. Bill et Steve auraient pu tous deux partir plus tôt. Les annonces récentes sont une tentative pour essayer de faire cela« . « Je pense que Microsoft, étant un ancien de Microsoft, ne s’intéresse pas vraiment à ses employés (…) Je n’ai jamais ressenti que le management se soit réellement intéressé aux personnes« . Interpellé sur les annonces concurrentielles, Bruce Chizen balaie l’idée même que Microsoft puisse s’attribuer ses marchés. L’éditeur peut les viser, mais il devra proposer des solutions performantes pour affronter les leaders. Adobe sur ce plan ne cesse de renforcer sa position. Avec le rachat de Macromedia, par exemple. Et ses résultats ne cessent de progresser. « Ce que nous faisons, ils ne le font pas bien. La substance doit sembler bonne, Elle doit être fiable. Ça a toujours été la force d’Adobe. Tant que nous y restons fidèles, nous pourrons accroître notre base de clients, et nous pensons que nous pourrons nous défendre contre Microsoft« .

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