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Milka.fr :sur un air de La Fontaine?en chocolat

C’est une histoire qui nous fait penser aux fables de La Fontaine. A cause d’une vache qui on ne sait pas trop pourquoi se trouve être de couleur violette, une petite mouche au doux sobriquet de Milka Boudimir, affronte un pachyderme de chocolatier ayant des filiales dans 68 pays.

Tout a commencé le jour où l’un des fils de la femme d’origine Yougoslave, a décidé pour les fêtes de Noël de créer un site internet : Milka.fr. Une honorable intention destinée à satisfaire la gente couturière qui possède une boutique. Seulement voilà quelques mois plus tard la multinationale propriétaire du chocolat Milka s’est trouvée incapable d’ouvrir son .fr car la place était déjà prise. Mécontente de s’être fait écorné par une vache portant le même nom qu’elle, la dame a usé de malice arguant avec son accent serbo-croate dans les colonnes du quotidien Libération du bien-fondé de son travail : « Avec mon travail je fais femmes jolies et eux ils engraissent les femmes et après les hommes partis ». Mais pour la « méchante » firme cette « diablesse » de la Drôme est une cybersquatteuse*. Pourtant malgré le soutien de nombreux internautes de députés et du maire de Valence en personne, Milka Boudimir n’a rien obtenu du tribunal de Nanterre, bien au contraire. Kraft Foods est parvenu à bouter hors de son petit bout de web Milka Couture. « Selon le tribunal en réservant et utilisant le nom de domaine milka.fr. Mme Milka Boudimir a fait un emploi injustifié des marques dénominatives Milka dont Kraft Foods est propriétaire. » Tant pis si ce site web porte son prénom, « Le droit des marques l’emporte sur le droit de la personne, les prologos diront bravo et les no-logo seront déçus » regrette l’avocat de Milka Boudimir, Gerard Haas. Bien que le préjudice causé par la couturière soit nul, cette décision de justice qui s’applique normalement dans les affaires où il y a concurrence déloyale est un coup de vache. Mais le tribunal a rappelé que Milka était une sorte de super-marque du fait de sa notoriété. Il faut donc en conclure que pour la justice, à super-marque semble correspondre super-prérogatives, il n’y a donc pas que la cabosse du cacaoyer qui sonne creux. *(action qui consiste à enregistrer un nom de façon abusive avec pour but soit de le revendre ou de le marchander à la société propriétaire légitime.)

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