Une nouvelle version de l’OS de type UNIX MINIX vient de voir le jour. MINIX 3.3.0 est accessible pour la première fois sur des machines équipées d’un processeur ARM.
Seules les cartes-mères BeagleBoard XM, BeagleBone White et BeagleBone Black sont actuellement supportées (en plus des traditionnelles machines x86). Des outils permettant de crosscompiler des applications ARM (voir le système entier) depuis un PC sont proposés.
Les promoteurs de cet OS open source rappellent les avantages de leur offre. MINIX est tout d’abord extrêmement compact (600 Ko pour le noyau, 25 Mo pour un système complet), ce qui en fait une solution bien adaptée au monde de l’électronique embarquée. Chose d’autant plus vraie que les puces ARM sont maintenant supportées.
Autre particularité, MINIX se veut particulièrement solide. Il s’appuie sur un microkernel minimaliste, qui est le seul module à fonctionner dans les couches les plus basses du système. Tous les autres composants, y compris les pilotes, fonctionnent en mode utilisateur. Ceci signifie que même si un pilote plante, le système sera capable de le relancer, sans que les autres applications soient impactées. Une approche intéressante, qui a été encore renforcée avec cette version 3.3.0.
Côté logiciels, MINIX s’appuie sur les paquetages NetBSD, projet avec lequel il s’est rapproché il y a deux ans (voir l’article « UNIX : Minix 3.2 a mangé du NetBSD »).
MINIX est à ce jour un des rares systèmes d’exploitation essentiellement basés sur des technologies européennes. Conçu aux Pays-Bas sous l’impulsion d’Andrew Tanenbaum, cet OS reste peu connu, mais a bénéficié d’un apport de 2,5 millions d’euros de la part du Conseil Européen de la Recherche en 2009 (voir « 2,5 millions d’euros pour le développement de MINIX »).
Voir aussi : Focus sur les OS européens: Mandriva, Minix, OpenIndiania, UCS, Zential
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