Ces stations de base -émettrices/ réceptrices – sont censées constituer l’infrastructure d’un réseau mobiles de 3è génération, selon la norme nord-américaine W-CDMA. Elles vont devoir être remplacées, à un mois du lancement commercial du service… Les équipements d’origine Nokia pourraient être purement et simplement remplacés par ceux d’un joint-venture entre NEC et Siemens. C’est un coup dur pour Nokia, dont l’ambition est de se tailler la part du lion dans le déploiement de réseaux mobiles 3G. Outre NEC et Siemens, c’est aussi son rival suédois, LM Ericsson qui pourrait profiter de la situation. Deux autres équipementiers sont cités: Nortel et Lucent. Nokia a admis qu’il avait déjà eu quelques soucis avec des modules logiciels. Pour cette partie d’infrastructure au standard W-CDMA, le constructeur finlandais a également reconnu que la phase de test et d’optimisation sur certains équipements n’avait pas été menée jusqu’au bout – une phase qui pourrait conduire à fin 2003. L’un des problèmes rencontrés concernerait l’interopérabilité: les test conduits par Hutchison Telecommunications ne seraient pas concluants, par rapport aux équipements de NEC/Siemens. De plus, les fonctions multimedia, en particulier la vidéo, n’ont pas convaincu: instabilité logicielle, a rapporté un responsable. Pour l’heure, pas de commentaire chez Nokia.
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