Internet Explorer règne avec une domination sans partage chez les internautes. Mais son hégémonie marque des signes de faiblesse. Selon l’institut WebSideStory, qui observe depuis 1999 le marché des navigateurs web, la part de marché de la firme de Redmond est passée de 95,5% à 93,7% depuis le mois de juin. En parallèle, son concurrent open source Mozilla/Firefox progresse de 3,5% à 5,2%.
Variation faible mais significative. Si IE reste très loin devant (profitant du fait qu’il est installé d’office dans tous les PC vendus sur la planète), sa désaffection se confirme. Microsoft paye au prix fort la multiplication des failles, corrigées ou non, qui sont découvertes très régulièrement. Surtout leur exploitation par les pirates rend l’utilisation d’Explorer risquée. Mozilla/Firefox ne sont pas exempt de failles (voir notre article) mais celles-ci sont généralement très vite corrigées. Par-ailleurs, les déclarations anti-Microsoft, dénonçant les risques d’une ‘mono-culture’, ont atteint des sommets. Différentes administrations ou organismes de sécurité ont clairemnt conseillé de ne plus utiliser le butineur de Microsoft. Avec le lancement de la version 1.0 de FireFox, la Mozilla Foundation qui développe ces logiciels open-source, compte bien augmenter sa part de marché encore plus rapidement. Cette version, très attendue, devrait être téléchargée à 1 million d’exemplaires en 10 jours. De son côté, Microsoft place tous ses espoirs dans le Service Pack 2 de Windows XP censé colmater les brêches. Une refonte d’Internet Explorer serait également à l’ordre du jour.
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