Beaucoup de monde commence à affluer sur le marché des plates-formes officielles et payantes de téléchargement de musique en ligne. Après iTunes d’Apple, Yahoo, Real, Roxio, BuyMusic.com, Sony… c’est au tour de l’éditeur MusicMatch d’annoncer le lancement de son service.
Le service de MusicMatch permettra d’acheter et de télécharger -avec quelques restrictions- un des 200.000 morceaux figurant au catalogue, pour 99 cents (0,87 euro). Un tarif qui correspond à la moyenne observée dans le secteur. La concurrence risque donc d’être sévère. D’autant plus que le service d’Apple devrait faire son apparition avant la fin de l’année pour les utilisateurs de Windows. MusicMatch compte sur les 40 millions d’utilisateurs de MusicMatch Jukebox, le lecteur de musique de l’éditeur, pour trouver le chemin de la rentabilité. L’entreprise estime également que la personnalisation possible de ce service – qui permet de trouver artistes et albums selon ses goûts – est un argument commercial de poids. Rentabilité et fidélisation difficiles Néanmoins, tout le monde s’accorde à penser qu’il en faudra beaucoup plus pour convaincre les millions d’internautes et abandonner les sites de P2P gratuits (type Kazaa) et de se tourner vers les plates-formes légales. « Les services de téléchargement vont fleurir comme les magasins d’ordinateurs dans les années 90 mais il sera difficile de les rendre rentables et de fidéliser les clients », estime Mike McGuire, analyste chez Gartner. Les éditeurs des sites payants espèrent renouveler le succès d’iTunes d’Apple (10 millions de morceaux vendus). Mais ils oublient un peu vite que les utilisateurs de Mac ont moins accès aux sites gratuits de peer-to-peer. Un problème qui ne se pose pas pour les possesseurs de PC qui au contraire ont l’embarras du choix.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.