Dassault Systèmes s’offre aujourd’hui le portail Netvibes, pour un montant non communiqué. Une acquisition qui peut sembler originale. Toutefois, l’éditeur nous a habitués à de telles annonces. En juin 2010, la firme avait ainsi mis la main sur Exalead, spécialiste de la recherche Internet.
Selon nos confrères d’ITespresso.fr, Bernard Charlès, DG de Dassault Systèmes, entrevoit des perspectives liées à l’analyse de l’e-réputation des marques : « Netvibes est l’idéal pour notre plate-forme 3D Experience. Il va agréger, depuis des milliers de sources, les informations liées aux produits, services et expériences utilisateur. »
Sur Twitter, Tariq Krim (fondateur de Netvibes) se montre ravi : « c’est une nouvelle étape pour la compagnie. Félicitation à l’équipe. »
À l’origine, Netvibes avait été créé en septembre 2005 par Tariq Krim sur le nouveau segment des pages d’accueil personnalisables. Après avoir monté en puissance en pleine émergence du web 2.0, le net entrepreneur a pris du recul en mai 2008 sur fond de divergence stratégique. Le DG Freddy Mini prend alors les commandes. Le siège social de Netvibes est délocalisé à San Francisco, mais ses équipes techniques restent implantées dans l’Hexagone.
En sept ans d’existence, la société Internet a levé 16 millions de dollars, notamment auprès de fonds comme Accel Partners et Index Ventures. Au dernier pointage, Netvibes revendique quelque quatre millions d’utilisateurs (essentiellement des particuliers) réunis, en sept ans d’exercice, sous la bannière de son offre gratuite. S’y adjoint un demi-millier de souscripteurs à la formule premium, intronisée en octobre 2011.
Moyennant une contribution mensuelle de 499 dollars, le simple concept du flux RSS s’enrichit d’une expérience analytique approfondie s’appuyant sur des fonctionnalités sémantiques.
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