« Trou du cul du web » ! Voilà une expression peu courante sur le net et qui l’est encore moins lorsque celle-ci renvoie au site de campagne de Nicolas Sarkozy. En tapant ces cinq petits mots sur Google, l’internaute voit en effet s’afficher tout en haut de sa page de recherche : www.sarkozy.fr.
Le site de l’ancien candidat en campagne, aujourd’hui Président de la République, est victime de « Google Bombing » (bombardement Google), une technique de référencement « malveillante » selon Google. Cette technique vise à influencer le classement d’une page dans les résultats du moteur de recherche Google. Pour cette attaque, un certain nombre de webmasters ont visiblement uni leurs forces pour diriger l’internaute vers www.sarkozy.fr.
Google, pointé du doigt, a réagi en publiant un communiqué de presse sur son site. Le moteur de recherche « n’excuse pas cette pratique,ni aucune autre pratique visant à altérer l’intégrité de nos résultats de recherche, mais n’est pas plus enthousiasmé par l’idée de modifier manuellement ses résultats pour empêcher de telles informations d’apparaitre« . La plaisanterie a encore de belles connexions devant elle…
Si l’affaire est fâcheuse pour le Président, il n’est ni le premier, ni le dernier, à être victime de Google Bombing. Wikipedia a recensé quelques-uns des bombardements qui ont marqué la Toile : « magouilleur » renvoyait vers la page du Président Jacques Chirac, « gros balourd » vers une brève biographie de Jean-Pierre Raffarin, « vizirette » vers la page de Rachida Dati sur le site du premier ministre et « miserable failure » (échec lamentable) vers la biographie officielle de George W. Bush.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.