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Nokia Siemens fait des excès de vitesse sur le réseau 3G

Si la 4G LTE (long Term Evolution) concrétise l’Internet mobile à très haut débit avec des bandes passantes théoriques de l’ordre de près de 400 Mbps en réception (plus près des 100 dans les faits) et plus de 80 Mbps en émission, la 3G HSPA (42 Mbps maximum) n’a pas dit son dernier mot. Et Nokia Siemens a bien l’intention de le faire savoir.

Long Term HSPA Evolution

L’équipementier finlandais profite de la PT Expo Comm de Pékin (du 26 au 30 septembre) pour faire la démonstration d’une communication en 3G HSPA+ à 336 Mbps en réception de données. Soit un sérieux concurrent du LTE auquel Nokia Siemens n’hésite pas à emprunter la nomenclature en qualifiant ses avancées technologique de « première démonstration du Long Term HSPA Evolution  » (LTHE). Jusqu’à présent, le maximum de débit proposé sur un réseau 3G est de 84 Mbps environ.

Dans les faits, le fournisseur de solutions de réseaux mobiles appuie son LTHE sur la technologie Mimo (multiple input-multiple outpout) qui vise à multiplier et agréger les canaux de communication pour construire un « gros tuyaux ». Dans le cas présent, la solution repose sur huit porteuses HSPA+ à 42 Mbps et peut être allouée à un ou plusieurs bandes de fréquences. La technologie multi-porteuse et multi-bande est normalisée par le 3GPP. Mais la standardisation de l’offre reposant sur 8 porteuses est attendue pour avant la fin 2012. Côté réception, les terminaux chargés de supporter ces débits infernaux sont des appareils de tests MDM8220 fournis par Qualcomm (qui n’ont parfois pas grand chose à envier aux produits commerciaux).

Mise à niveau logicielle

En attendant, Nokia Siemens pousse sa technologie sur le devant de la scène en espérant séduire les opérateurs. Son atout? Une compatibilité avec les réseaux 3G existants construits à partir des bases de station Flexi Multiradio et les plates-formes multicontrôleur de l’équipementier de son offre technologique Single RAN. Une simple mise à jour logicielle suffit pour dimensionner le réseau mobile aux nouveaux débits, selon le fournisseur. De quoi permettre aux opérateurs de préserver (et rentabiliter) les investissements précédents avant de, éventuellement, basculer sur la 4G LTE.

Malgré ce risque concurrentiel, Nokia Siemens conserve sa stratégie 4G LTE. A commencer par le réseau mobile de Free qui s’équipe chez l’équipementier nordique, notamment, avec une infrastructure 3G compatible 4G.

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