La descente aux enfers se poursuit pour le fabricant japonais de semiconducteurs Renesas Electronics. Un nouveau plan de départs volontaire vient ainsi d’être lancé. 1725 employés seraient candidats au départ, précise l’AFP, sur un total de 1800 postes supprimés.
Plus de 2000 personnes devraient ainsi quitter l’entreprise sur l’exercice 2014-2015. En plus des 3000 en 2013 et 7500 en 2012. Au final, les effectifs de Renesas Electronics ont été quasiment divisés par deux en seulement quelques années.
Fin 2012, la société avait été sauvée de justesse par le fonds japonais INCJ. Elle a su depuis redresser la barre, et devrait afficher un bénéfice de 46 milliards de yens, soit environ 313 millions d’euros, sur les trois premiers trimestres de son exercice décalé 2014-2015.
Le marché des semiconducteurs est aujourd’hui essentiel. Le Japon ne pouvait pas se permettre de perdre Renesas Electronics. La société est toutefois en fort mauvaise posture. Elle tablait sur la 4G pour se redresser. Des actifs depuis revendus à Broadcom (voir l’article « Broadcom achète les actifs LTE de Renesas »).
La société reste fortement présente dans le secteur de l’automobile, mais dorénavant au travers de composants ARM (voir « Puce Renesas R-Car H2 : une nouvelle étape dans l’infodivertissement pour l’automobile »), l’architecture processeur japonaise SuperH ayant très rapidement perdu du terrain.
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