Capgemini a finalement accepté de relever le prix de son offre publique d’achat (OPA) sur l’entreprise de conseil en ingénierie Altran.
L’offre est passée à 14,50 euros par action, un prix « ferme et définitif ». Les actionnaires d’Altran ont jusqu’au 22 janvier 2020, inclus, pour apporter leurs actions à l’offre, a souligné dans un communiqué, mardi 14 janvier, Capgemini.
Le groupe français de services du numérique avait annoncé en juin dernier une première offre à 14 euros par action, soit 3,6 milliards d’euros, avant prise en compte de la dette (1,5 Md€ environ). La nouvelle offre valorise dorénavant Altran 3,7 milliards d’euros (hors dette).
En espèrant prendre le contrôle à plus de 50% d’Altran, Capgemini cherche à former un poids lourd de la transformation numérique ciblant des entreprises industrielles. Un groupe de 250 000 collaborateurs dans le monde qui afficherait 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
« Nous sommes convaincus que ce rapprochement, contribuant à la création d’un leader mondial de la transformation digitale des entreprises industrielles et de technologie, est bénéfique pour l’ensemble des parties prenantes », a déclaré Paul Hermelin, directeur général du groupe Capgemini, bien décidé à gagner de nouveaux marchés.
Mais le fonds spéculatif américain Elliott trouve, jusqu’à présent, l’OPA sous-dimensionnée. Selon des analystes, Elliott ne cèderait donc pas ses titres Altran à Capgemini en deçà d’un prix de 18 euros par action. Le projet français de fusion n’est donc pas gagné.
Capgemini veut y croire. L’entreprise a toutefois indiqué que si l’offre échoue, le groupe étudierait d’autres opportunités stratégiques dans l’industrie « intelligente ».
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