L’administration en charge de réguler la concurrence veut en savoir un peu plus sur les intentions réelles du candidat acheteur. Pas surprenant, constate l’agence Reuters. Jim Finn, porte-parole d’Oracle, a déclaré: »
Nous continuons de penser que le département de la Justice va conclure que cette opération ne porte pas atteinte à la concurrence, et que nous pourrons achever la transaction dans les temps ». Rappelons que, pour Oracle, cette acquisition permettrait de contrer le leadership de SAP. Calendrier du feuilleton à suivre… Dans le cas d’une offre de reprise en ‘cash’, comme celle d’Oracle, la loi laisse 15 jours aux régulateurs pour prendre leur décision, à partir du moment où ceux-ci ont été officiellement avertis de la transaction. L’offre de PeopleSoft sur J.D. Edwards est également examinée par les autorités, la date butoir étant fixée au 14 juillet. Et l’offre d’Oracle sur PeopleSoft doit expirer le 17 juillet, tandis que, la veille, une cour de justice du Delaware examinera une demande d’Oracle pour obliger PeopleSoft à abandonner sa défense… Pour sa part, le conseil d’administration de PeopleSoft, qui a lui-même engagé une offre publique d’achat de JD Edwards, a publié ce 1er juillet une lettre ouverte à ses actionnaires où il réaffirme son opposition à l’offre d’Oracle.
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