Oracle nous annonce aujourd’hui la sortie de sa nouvelle famille de serveurs SPARC T4. Vous retrouverez l’ensemble de ces machines sur cette page web du site de la firme. Oracle en profite également pour lancer le SPARC SuperCluster T4-4, une solution de très haut de gamme.
Plus de 2 fois plus rapide que les Power et Itanium
La firme insiste sur le niveau de performance de ses nouveaux produits, comparé aux serveurs critiques d’IBM ou HP. Les serveurs SPARC T4 se montrent ainsi respectivement 2,4 fois et 5,7 fois plus rapides par socket que des machines Power ou Itanium.
En terme de rapport performance/coût, le gain tombe à respectivement 1,33 fois et 2,6 fois. Pas mal, même s’il serait intéressant de savoir ce que valent ces machines face à des serveurs x86 de haut de gamme.
Un processeur surpuissant
Le secret de ces bonnes performances réside dans l’adoption d’un processeur de nouvelle génération, le SPARC T4. Cette puce octocœur est cadencée à 2,85 GHz ou 3 GHz, suivant les serveurs.
Elle se montre nettement plus rapide que le T3 (dont la fréquence de fonctionnement plafonnait à seulement 1,67 GHz), tout en lâchant toutefois un peu de lest en terme de cœurs physiques (8 pour le T4, 16 pour le T3) et logiques (64 pour le T4, 128 pour le T3).
Oracle fait ainsi le choix de favoriser la performance par thread, plutôt que le nombre total de threads, à l’instar de Fujitsu avec ses composants SPARC64. Notez que, comme ses prédécesseurs, le T4 intègre des accélérateurs de chiffrement et une connectique réseau (ici à 10 Gbps).
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.