Le premier acte marquant du gouvernement Trump a été dévoilé vendredi dernier. Il interdit aux ressortissants de certains pays d’entrer sur le territoire américain, et ce pendant les 90 jours à venir. Sont concernés, les personnes en provenance d’Iran, d’Iraq, de Libye, de Somalie, de Syrie et du Yémen. Les réfugiés seront également refoulés, pendant les prochains 120 jours.
Les réactions de protestation ont été nombreuses, et les incidents multiples : personnes bloquées en transit, familles séparées, etc. Mais aussi des difficultés pour certaines entreprises à rapatrier sur le sol américain certains de leurs employés en cours de déplacement.
Alphabet, la maison mère de Google, a ainsi demandé à ses employés issus de ces pays de rentrer de toute urgence sur le sol américain. Plus d’une centaine de salariés de la société seraient touchés par l’ordonnance de Donald Trump.
« Nous avons toujours fait connaître publiquement notre point de vue sur les questions d’immigration et nous continuerons de le faire » explique Sundar Pichai, CEO de Google. Le patron de la firme, d’origine indienne, affiche ainsi clairement sa désapprobation.
Tout comme de nombreuses sociétés de la Silicon Valley, qui rappellent que certaines des personnes clés de cette industrie viennent de pays aujourd’hui placés sur la liste de Donald Trump. Le père biologique de Steve Jobs était ainsi syrien.
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