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Categories: CloudSécurité

Un système d’exploitation sécurisé signé Kaspersky Lab ?

Kaspersky Lab veut développer son propre système d’exploitation sécurisé, dédié aux environnements critiques : services des Administrations, infrastructures des systèmes financiers, gestion des réacteurs nucléaires, etc. L’objectif est de proposer un OS capable de résister aux attaques des pirates souhaitant mettre à mal ces activités stratégiques.

C’est ce qu’a dévoilé Eugene Kaspersky, CEO de la firme, lors de la Kaspersky Lab 2012 North American Partner Conference, qui se tient aux Bahamas. Une information rapportée par The VAR Guy.

Une surcouche ?

Une chose est sûre, comme le rappelle The VAR Guy, Kaspersky Lab reste un éditeur de solutions de sécurité qui ne compte pas sortir de son secteur d’activité. Il est donc peu probable que la firme créé un système d’exploitation « from scratch ».

Deux options se dessinent alors : Kaspersky Lab pourrait mettre au point une surcouche dédiée à un OS existant (Windows ou Linux), afin d’en améliorer le niveau de sécurité. Autre choix, la société pourrait s’appuyer sur la communauté open source, afin d’assembler un OS spécialisé, sans trop d’efforts. C’est la stratégie qui a permis à Google de mettre au point, en un temps record, son OS mobile Android (lequel s’appuie sur un noyau Linux).

Difficile de savoir quelle option a été retenue par l’éditeur. Celle consistant à créer une surcouche pour Windows reste toutefois peu probable. En effet, l’OS devra être adapté aux marchés financiers et industriels, et donc proposer des caractéristiques « temps réel », tels un haut niveau de prédictibilité et une résistance aux crashs, chose que les OS de Redmond ne peuvent aujourd’hui assurer de bout en bout.

Divers concurrents

L’OS de Kaspersky Lab aura fort à faire avec la concurrence d’autres offres. OpenBSD reste ainsi une référence dans le secteur de la sécurité, une caractéristique encore améliorée avec sa mouture 5.1.

Qubes est une autre solution, originale, qui mêle une base Linux à une utilisation massive de la virtualisation, fournissant ainsi une protection au niveau des applications mêmes. Enfin, certaines administrations, par exemple aux États-Unis, proposent leurs propres offres Linux et Android sécurisées.

Crédit photo : © John Lee – Fotolia.com

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