Panasonic renforce sa position dans la course à la dématérialisation avec un nouveau scanner professionnel, le KV-S1065C. Derrière ce nom se cache un dispositif essentiellement destiné aux moyennes entreprises.
D’un gabarit comparable à celui d’une petite imprimante (32 x 21 cm pour quelque 4 kg), le KV-S1065C embarque un chargeur de 75 feuilles et affiche une cadence de 60 pages A4 par minute en 200 points par pouces (résolution maximale : 600 ppp), aussi bien en noir et blanc qu’en couleur. Panasonic axe son offre sur la productivité et l’optimisation des tâches répétitives, à l’appui d’un ensemble de technologies destinées à parer toute éventualité d’une rupture du workflow.
Ainsi, les feuilles écornées ou en mauvais état font l’objet d’un traitement de faveur, notamment au niveau des images : lorsque l’appareil détecte une numérisation qui lui semble incomplète, il suspend le processus et laisse à l’utilisateur tout loisir d’opérer les ajustements nécessaires ou d’ignorer l’avertissement, sans jamais interrompre la procédure d’acquisition. S’y adjoint un commutateur de reprise de l’alimentation papier pour améliorer la gestion des documents accolés, typiquement des feuilles volantes surmontées de post-it ou des enveloppes.
Pour les plus petits formats, tout particulièrement les cartes de visite, la vitesse d’éjection est réglable afin de laisser à l’usager le temps de rassembler les éléments scannés (pas de compartiment de récupération). De même, les documents longs (plusieurs pages), ultra-fins ou constitués de matériaux composites (carton, papier sans carbone, etc.) sont pris en charge. L’implémentation de rouleaux d’entraînement indépendants contribue à faciliter l’éventuel remplacement de pièces.
Logé à même le micrologiciel du KV-S1065C, la suite d’outils Image Capture Plus gère huit formats de sortie pour les fichiers numérisés, notamment les PDF. Moyennant l’installation de composantes annexes livrées sur CD-Rom, il est possible d’accéder à un éditeur de fichiers pour mettre en avant certains éléments graphiques, optimiser la luminosité et le contraste, pivoter automatiquement les images, adoucir l’arrière-plan ou encore réorganiser les pages.
Dicom et Spigraph distribuent ce produit en Europe, pour des tarifs variables selon que la solution est livrée « nue » ou clés en main.
Si Panasonic semble arriver sur le tard, ces 60 pages par minute suffisent à soutenir bien plus que la comparaison avec des scanners tels les Scanmate de Kodak ou la série P de Canon, relativement onéreux et pauvres en fonctionnalités. Concurrent dans une moindre mesure, Sagemcom ne joue pas tout à fait dans la même cour avec sa Demat’Box, mais l’innovation dont relève le concept mérite mention.
Crédit photo : Panasonic
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