Autant aller droit au but ! Si le président péruvien Alejandro Toledo signe le projet de loi, il ouvre les portes des administrations du Pérou à l’open source et les referme à Microsoft.
Depuis trois ans, les législateurs du Pérou préparent un projet de loi qui vise à interdire dans les institutions publiques l’acquisition de systèmes qui placent l’utilisateur dans une position de dépendance vis-à-vis d’un type particulier de logiciel. Ou qui limitent l’autonomie de l’information. Le projet de loi stipule en particulier que les administrations ne pourront fixer des préférences prédéterminées sur des logiciels propriétaires ou open source. Il vise très concrètement les technologies américaines, et en particulier Microsoft. Comme plusieurs pays émergeant, le Brésil proche par exemple, le Pérou tend pour son informatique à s’affranchir du modèle propriétaire vers un modèle open source. Un modèle ouvert qui devrait favoriser les éditeurs locaux. Certes, Linux et l’open-source ont le don d’irriter Microsoft, mais en quoi ce projet de loi pourrait-il mécontenter plus particulièrement Bill Gates, et non Steve Ballmer qui est généralement celui qui monte au créneau dans la croisade contre le logiciel libre ? En 2002, lors d’une visite au Pérou, Bill Gates a fait une donation de 500.000 dollars au système scolaire péruvien. A l’époque, l’administration américaine avait désapprouvé tant de générosité. Et aujourd’hui, le Pérou pourrait bien basculer dans le clan de l’open-source?
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