Aux États-Unis, plus de 300 recruteurs et 21 collectivités sont partenaires de l’initiative TechHire que vient de lancer le président américain Barack Obama. Ce programme fédéral doté de 100 millions dollars vise à soutenir la formation et l’emploi IT qualifié dans un secteur porteur. Mais le financement du projet et son périmètre sont controversés.
Le programme sera financé par l’argent que rapporte le visa H1B proposé aux immigrants qualifiés, des profils qui peuvent entrer en concurrence avec la main d’oeuvre locale. Le fait que ce visa soit apprécié des sociétés de services informatiques qui externalisent des emplois, ravive les tensions. Un autre sujet sensible : les 545 000 emplois IT, du développement de logiciel à la cybersécurité en passant par l’administration réseau, qui ne trouveraient pas preneurs outre-Atlantique. Et ce faute d’un nombre suffisant de candidats disposant des compétences adaptées aux attentes du marché.
Pour Victor Janulaitis, CEO de la société de conseil Janco Associates interrogé par Computerworld, les 545 000 emplois IT sont un leurre. Ce chiffre ne dépasserait pas les 60 000… La Maison Blanche, de son côté, n’a pas détaillé son estimation. Elle sera probablement utilisée par les promoteurs du visa H1B. Outre l’administration Obama elle-même, des sociétés comme Microsoft, Intel et Qualcomm souhaitent l’extension du nombre de profils techniques étrangers obtenant un visa H1B. Mais un tel changement nécessiterait l’intervention du Congrès. La majorité républicaine freine des quatre fers.
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