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Pour l’IoT, Salesforce va s’en remettre à AWS

L’IoT est-il trop grand pour Salesforce ? A l’heure où les analystes se perdent dans les chiffres de ce marché (50, 100, 212 milliards d’objets connectés à l’aube de la prochaine décennie selon les différentes études), le spécialiste du CRM en mode SaaS a besoin d’aide, explique le Wall Street Journal. Il aurait conclu un accord avec Amazon Web Services pour tester certains logiciels sous-jacents à son Cloud IoT, notamment la partie back-end. Ce dernier devrait voir le jour en 2016.

Salesforce a présenté son Cloud IoT à l’occasion de son évènement annuel Dreamforce en septembre 2015. Pour mémoire, il embarque le moteur logiciel Thunder capable de traiter des très gros volumes de données IOT et y appliquer les règles. Celles définies par les utilisateurs déclenchent des actions également établies par eux. Et ces actions sont exécutées par les cloud Salesforce, ou d’autres cloud. Il peut aussi s’agir de fonctions ou applications de systèmes d’information intégrés ou reliés aux cloud Salesforce. Cependant, les temps de latence risquent fort de réduire les performances. Salesforce IoT Cloud repose sur la plateforme Heroku hébergée chez Amazon Web Services (formant avec Force.com un ensemble logique unique pour les développeurs au sein d’App Cloud).

Une valve de sécurité

Adam Bosworth, vice-président du Cloud IoT de Salesforce a confirmé dans l’article du Wall Street Journal que quelques consommateurs testent la solution avant son lancement. Si des passerelles existent entre Salesforce et AWS comme on l’a vu précédemment, c’est néanmoins la première fois que l’éditeur ne gère pas tout à 100% au sein de ses datacenters. Pour le dirigeant, le choix d’AWS a été dicté par une question de taille de marché. « Nous grandissons très vite. Nous avons besoin de beaucoup de ressources. Il a fallu faire le choix d’une valve de sécurité dans un Cloud public pour soutenir ce que nous faisons. »

Un choix assumé donc, mais qui peut surprendre quand on sait qu’AWS a annoncé sa stratégie dans le domaine de l’IoT en octobre dernier. Une concurrence qui n’a pas l’air de déranger le spécialiste du SaaS. Reste à savoir maintenant si cet accord est temporaire pour tester la montée en puissance du Cloud IoT ou s’il s’agit d’un partenariat plus pérenne. Interrogés par nos confrères journalistes pour connaître les détails de l’accord, les deux sociétés n’ont pas commenté les informations du Wall Street Jounal.

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Crédit Photo : MNBB Studio-Shutterstock

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