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Project Thunder : Blockchain met en Open Source son réseau P2P

Les transactions en bitcoins doivent-elles impérativement faire l’objet d’enregistrements individuels sur la blockchain ? La problématique est au cœur du projet Thunder, du nom de ce « réseau alternatif » précisément positionné comme un complément au registre décentralisé qu’est la « chaîne de blocs ».

La société Blockchain est à l’origine de cette implémentation du protocole P2P lightning.network, dédié au paiement électronique. Dans la pratique, le Thunder Network doit permettre de créer des « réseaux de confiance » dont les nœuds peuvent réaliser des transactions comme s’ils se trouvaient sur la blockchain, mais à moindres frais… et beaucoup plus rapidement.

Il est question d’une capacité de plusieurs millions, voire plusieurs milliards d’opérations par seconde, quand il faut, en l’état actuel, une bonne dizaine de minutes pour valider une transaction sur la blockchain de Bitcoin*. Une vitesse liée à l’utilisation des « smart contracts » : les nœuds n’ont pas systématiquement besoin d’être avertis de l’ensemble des transferts de valeur réalisés sur le réseau.

Un réseau interopérable

L’intérêt du Thunder Network, c’est son interopérabilité avec la blockchain de Bitcoin : à tout moment, on peut fermer un canal de paiement et enregistrer, sur ladite blockchain, l’ensemble des transactions effectuées. Le tout en une seule fois, avec des frais réduits d’autant.

Ayant reversé le code en Open Source, Blockchain précise qu’il ne s’agit que d’une version alpha à laquelle il n’est, entre autres, pas encore possible de greffer des porte-monnaie Bitcoin. L’équipe du projet dédié à la crypto-monnaie devra d’abord y intégrer quelques fonctionnalités ; ce qui pourrait prendre un an, d’après les intéressés.

Il faudra également porter Thunder dans d’autres langages pour assurer sa compatibilité avec un maximum de systèmes, précise ITespresso.fr.

* À titre comparatif, Visa annonce, dans un « fact sheet » de juin 2015, une capacité de 56 000 transactions par seconde. La blockchain de Bitcoin devra, selon les estimations, en être à tout juste plus d’une transaction par seconde cette année.

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Crédit Photo : max sattana-Shuttestock

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