Le géant chinois des équipements, Huawei, change de stratégie. Selon Les Echos, la firme chinoise a proposé une acquisition de 50% son activité téléphonie mobile à un fonds d’investissement américain. Cinq sociétés parmi lesquelles une filiale de la banque d’affaires Goldman Sachs et Kohlberg Kravis Roberts & Co seraient sur les rangs, prêtes à débourser les 2 milliards de dollars nécessaires à l’opération.
Le succès de cette transaction permettrait à Huawei, d’atteindre son objectif : mettre enfin la main sur l’américain 3Com. Rappelons qu’en mars dernier, Huawei s’était déjà rapproché du fonds d’investissement américain Bain Capital. La tentative s’est révélée infructueuse. En cause : les activités sensibles de 3Com.
Malgré un défaut d’informations sur la santé financière du colosse de l’empire du Milieu, les analystes s’accordent à penser que la firme a les reins solides. Forte de plus de 80.000 employés, le groupe affiche des contrats avec 35 des plus grands opérateurs internationaux.
Rappelons qu’au cours de ces derniers mois, le géant chinois a fait des pieds et des mains pour faire l’acquisition de sa proie. Très vite, les parlementaires américains ont agi pour contrecarrer ses plans. Le gouvernement s’est lui aussi montré très frileux quant à ce rachat.
Les relations troubles de l’entreprise avec les autorités chinoises, l’opacité de sa structure financière et la possibilité de risque pour la sécurité nationale qu’entraînerait l’acquisition de 3Com ont poussé les parlementaires à s’opposer à toute possibilité d’achat.
La participation annoncée de grands noms de la finance américaine pourrait pacifier un climat très tendu autour d’une acquisition aux allures à peine dissimulée de guerre larvée.
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