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Rundeck orchestre les worfkflows sur le Cloud

L’orchestration est un pilier essentiel pour une infrastructure IT. En particulier lorsque cette dernière comprend des centaines de nœuds, assemblés sous la forme d’un Cloud privé d’entreprise.

Nous avons déjà abordé plusieurs solutions d’orchestration adaptées au Cloud : Chef pilote les machines physiques ou virtuelles via l’application de recettes ; Puppet s’appuie sur des concepts d’architecture pilotée par des modèles ; Salt propose un bus de communication ultra rapide, adapté aux infrastructures massives ; Ansible mise sur sa simplicité, avec l’utilisation de SSH.

Nous nous penchons aujourd’hui sur Rundeck, un outil open source (sous licence Apache) écrit en Java.

Une offre très souple

Accessible depuis fin septembre en mouture 2.2.3, Rundeck combine la gestion des serveurs et des tâches, ainsi que l’orchestration des flux de travail. Le tout avec une gestion fine des droits d’accès aux machines et un suivi des actions via la tenue d’un journal détaillé. Un tableau de bord permet même de suivre en temps réel la progression des tâches lancées sur vos serveurs, physiques ou virtuels.

La liste des nœuds pourra au besoin être récupérée auprès d’une autre solution, comme Chef ou Puppet. Rundeck se veut également compatible avec les instances Cloud Amazon EC2. Il pourra aussi déléguer les tâches à d’autres outils, comme Salt.

Il convient de souligner le bon support des OS serveurs : Windows, OS X et Linux, mais également des offres Unix propriétaires, comme AIX, HP-UX ou Solaris. Écrit en Java, Rundeck se veut particulièrement portable. Il est d’ailleurs livré sous la forme d’un paquet jar.

La palette d’actions accessibles au sein de cet outil pourra être étendue par l’entremise de greffons. Les tâches pourront quant à elles être définies via des langages de script. À cette flexibilité s’ajoute une couche d’interopérabilité avec des solutions externes, apportée par la présence d’une API web.

Salesforce.com l’a adopté

Parmi les utilisateurs de cette solution, nous trouvons la société Salesforce.com, qui opère une très large infrastructure Cloud d’entreprise. La société utilise sa propre suite d’outils d’orchestration d’infrastructure, le projet Gigantor.

La firme déploie une console créée à l’aide de Kingpin, une solution interne. Rundeck se charge de la gestion des flux de travail. Les tâches sont pour leur part déléguées à Salt, piloté au travers du greffon Salt dédié à Runstack. Rundeck se positionne donc ici dans un rôle central au sein de la solution mise en place par Salesforce.com.

Ceux désirant du support dédié à Rundeck pourront se pencher sur les offres de SimplifyOps, société américaine dirigée par Alex Honor, responsable du projet Rundeck. La société propose du support technique, de l’assistance dédiée aux équipes IT, des formations et du consulting (optimisation des infrastructures, développement de nouvelles fonctionnalités, etc.).

Côté support, une instance de Rundeck Pro est facturée 5 000 dollars par an (2 500 dollars pour les suivantes), soit environ 3 950 euros HT.

A lire aussi :
Open Source : Chef donne ses recettes pour administrer le Cloud
Orchestration : Puppet mène à la baguette les infrastructures Cloud
Salt : une pincée de dynamisme pour gérer les infrastructures Cloud
Ansible : JSON et SSH au service du cloud

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