Avec votre expérience de tant d’années, quelle est votre vision de l’évolution des terminaux, et quels sont les ingrédients du succès ?
Pour moi, 3 éléments sont vitaux : la sécurité, la portabilité, et la maîtrise de la consommation électrique. Sur ce dernier point, on peut dire qu’aujourd’hui l’utilisateur n’accepte plus d’avoir à recharger la batterie de son téléphone portable toutes les 3 heures parce qu’il s’est servi de fonctions graphiques.
Concernant la sécurité, quel a été à votre avis le facteur d’évolution le plus marquant, et que préparez-vous pour le futur ?
La généralisation du 32 bits a été un élément déterminant pour la sécurisation de tous les dispositifs. Par ailleurs, l’utilisateur exige aujourd’hui des liaisons sécurisées, et nous y travaillons en permanence, en particulier en développant la « customisation » des paramètres de sécurité : l’utilisateur veut et donc doit pouvoir décider lui-même de la sécurité à implémenter.
Qu’entendez-vous par portabilité ?
Les terminaux d’aujourd’hui doivent accepter des OS différents (Linux, Windows-CE, Symbian,?), et d’autre part les applications de type professionnel exigent que les terminaux s’adaptent par exemple à l’usage de browsers différents. C’est dans ce sens que nous travaillons, et ce depuis longtemps.
Concernant la maîtrise de la consommation électrique, c’est un sujet dont on parle depuis toujours dans le monde des composants. Aura-t-on un jour supprimé cette contrainte ?
C’est un combat permanent, et c’est notre point fort ! D’autres très grands du monde des composants ont « couru le MegaHerz », nous avons pour notre par couru « le MégaHerz par milliwatt consommé ». Nos résultats nous ont donné raison. Le secret est dans le « design », la conception des puces, qui est différente quand on place la consommation électrique en numéro un.
Parmi les fonctions traitées par vos composants (calcul, interfaces, traitement graphique,?) quelle est celle qui présente le plus de difficulté à mettre au point ?
Je ne dirais pas « le plus de difficultés » mais « le plus de challenges », et c’est bien sûr le traitement graphique, surtout à faible consommation. Ce n’est pas difficile de réaliser plus de performances en traitement graphique, mais c’est un challenge de le réaliser en consommant 20 fois moins de courant que d’autres?
Ne pensez-vous pas que le challenge de la performance existe tout de même : cette performance doit quand même être là?
Quand on parle de 1 GHz par exemple, c’est une bonne « base », et qui est relativement stable, car aujourd’hui c’est une puissance qui suffit à 90 % des applications.
Il circule actuellement une devinette dans les milieux de l’électronique, qui consiste à deviner combien de puces ARM figurent dans l’i-Phone lancé par Apple récemment?
Par analogie avec des systèmes existants, vous pouvez continuer à spéculer?.. mais ne comptez pas sur moi pour donner la réponse !
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