Le scandale de corruption qui frappe Siemens aura finalement fait une victime de taille. Heinrich von Pierer, président du conseil de surveillance du géant allemand a annoncé sa démission surprise.
Il abandonnera ses fonctions lors de la prochaine réunion du conseil de surveillance le 25 avril, a annoncé Siemens dans la nuit de jeudi à vendredi.
L’homme de 66 ans refuse néanmoins d’endosser quelconque responsabilités dans le scandale.
« Malgré des performances exceptionnelles, Siemens fait face à une situation difficile dûe à la mauvaise conduite en partie prouvée, en partie avancée sans preuve, d’un certain nombre de dirigeants et d’employés », explique-t-il.
« Mon implication personnelle dans l’enquête menée actuellement n’a pas été à la base de ma décision. La seule raison de ma décision aujourd’hui est de servir au mieux les intérêts de Siemens », ajoute-t-il. Il est vrai qu’il ne fait l’objet d’aucune poursuite pénale.
Siemens est secoué depuis de longs mois par des affaires de caisses noires et de corruption à répétition.
L’enquête la plus importante porte sur des pots-de-vin versés pour décrocher de gros contrats de télécommunications à l’étranger. Le montant évoqué est de 400 millions d’euros.
Plus récemment une autre affaire a ébranlé l’entreprise, portant cette fois sur une tentative présumée de soudoyer un petit syndicat. Un membre du directoire a été incarcéré une semaine à cause de cette affaire.
Heinrich von Pierer devrait être remplacé par Gerhard Cromme, ancien patron du sidérurgiste allemand ThyssenKrupp et considéré comme un spécialiste des questions d’éthique.
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