Sauf accident, le marché français des services informatiques et des logiciels devrait progresser régulièrement jusqu’à la fin de la décennie, selon le Syntec. La chambre professionnelle dont les quelque 650 membres représentent près de 90% du chiffre d’affaires et des effectifs du secteur, estime que la croissance est pérenne et table sur un rythme supérieur à 6% jusqu’à 2010.
La croissance « est alimentée par trois moteurs : premièrement parce que l’investissement dans les technologies de l’information est une exigence pour les entreprises si elles veulent rester compétitives. Deuxièmement, il y a une tendance de fond à l’externalisation (de certaines fonctions d’une entreprise auprès de SSII). Enfin il y a un dynamisme technologique », a expliqué Jean Mounet, président du Syntec.
Pour 2007, le Syntec table sur une croissance du secteur des services informatiques, des logiciels et des conseil en hautes technologies comprise entre 6% et 8% contre 6,5% en 2006. Son président a souligné que l’indicateur de confiance établi par le Syntec sur base de propos recueillis auprès des dirigeants avait progressé de 11 points entre février 2006 et février 2007 pour s’établir à 123.
Ces prévisions optimistes pourraient toutefois être handicapées par deux facteurs : le niveau trop bas du prix des services facturés par les acteurs du secteur en France en comparaison des pratiques constatées en Grande-Bretagne ou encore en Allemagne et le risque toujours aussi grand de pénurie d’effectifs.
Depuis plusieurs années, le Syntec s’inquiète en effet de la désaffection des jeunes pour les carrières technologiques, du décalage des formations par rapport aux réalités des métiers et des départs massifs à la retraite des baby-boomers.
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