La renégociation des contrats de sous-traitance de SFR depuis son rachat par Numericable menacerait près de 2000 emplois chez des prestataires, rapporte Le Figaro de sources syndicales.
Chez le gestionnaire de centres de contacts Sitel, les réductions de tarifs demandées par SFR pourraient impacter 1000 des 1500 emplois du groupe américain en France, selon la CGT. Les sites de Troyes (Aube) et de La Rochelle (Charente-Maritime), qui emploient respectivement 500 et 850 personnes, seraient les premiers ciblés, mais rien n’est encore fait. Les pourparlers entre le spécialiste de la relation client et SFR concernant la baisse des tarifs sont en cours.
Chez b2s, un autre sous-traitant de SFR spécialisé dans les services externalisés de centres d’appels, 700 des 2500 employés du groupe en France seraient concernés, d’après la CGT. Selon le syndicat, une baisse de 30% des tarifs « n’est pas tenable » et la pérennité du site b2s de Roanne (Loire) serait menacée. Le groupe est basé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
Des vendeurs de SFD, distributeur en charge des « espaces SFR », s’inquiètent aussi de l’évolution de la relation entre SFR et ses prestataires. Lors de la présentation des résultats de l’opérateur, le 12 mai dernier, la direction de Numericable-SFR a parlé de « dysfonctionnements ». En cause : « la mise en place d’un nouveau management ». Des solutions devraient être trouvées rapidement. Le non-renouvellement de contrats de sous-traitance figure parmi les options envisagées.
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