Jusqu’à aujourd’hui, la recette Sony-Ericsson a bien fonctionné. Positionné sur le moyen et le haut de gamme, avec des mobiles orientés photo (Cybershots) et musique (Walkman), le fabricant nippo-suédois récolte les fruits de sa stratégie.
Le groupe est monté en puissance en 2006, vendant 74,8 millions d’unités, soit une part de marché de 7,3% contre 6,6% il y a un an (chiffres Strategy Analytics). Le fabricant s’est même payé le luxe de prendre à LG la quatrième place mondiale.
Si Sony-Ericsson va persister sur ses segments de prédilection, il entend également se positionner sur les marchés émergents qui tirent actuellement le marché mondial (un milliard d’unités en 2006). L’Inde et la Chine sont les deux locomotives de ces marchés émergents avec des centaines de millions de personnes à équiper.
Pour autant, la demande se résume essentiellement aux mobiles d’entrée de gamme. Nokia et Motorola sont déjà très présents. Sony Ericsson veut également profiter de la manne.
Le fabricant va lancer 4 combinés vendus entre 50 et 100 dollars qui seront commercialisés à partir du deuxième trimestre.
Mais si ces marchés créent du volume, les prix bas des combinés pèsent fortement sur les marges. Sony Ericsson, dont les comptes sont dans le vert depuis quelques trimestres, pourrait en faire les frais.
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