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Steve Ballmer ne lâchera pas la barre… avant l’université !

Steve Ballmer a lancé cette affirmation en 2008, et l’a renouvelée dernièrement devant des cadres de la firme de Redmond : il ne quittera pas la tête de Microsoft avant que son plus jeune fils n’ait quitté l’université. Soit raisonnablement en 2017 ou 2018.

Nous l’évoquions à la mi-décembre, une rumeur lancée par le blogue CNN Money affirmait que Bill Gates pourrait faire son grand retour à Redmond et reprendre les commandes de Microsoft. L’enjeu était moins de relancer la machine que d’écarter Steve Ballmer, dont la stratégie est loin de faire l’unanimité, tant chez certains actionnaires que chez les analystes.

Après Windows 8 ?

Si le bouillonnant patron de Microsoft n’a pas dénié répondre à la rumeur, nos confrères de Business Insider ont révélé que, lors d’un séminaire interne réunissant des cadres de l’éditeur, il aurait rappelé l’affirmation qu’il avait lancée en public en 2008. De quoi relancer l’échéance de 2017/2018 ? Cela cadre bien avec la personnalité du personnage.

Pourtant, ceux qui souhaitent déboulonner le successeur de Bill Gates fixent une autre échéance, le lancement de Windows 8. Ils se mettent à rêver que Steve Ballmer cèdera sa place à la tête de Microsoft à la fin de l’année, ou tout du moins courant 2013, la tête haute après avoir placé sur les rails la prochaine version de l’OS vedette de Microsoft, et pourquoi pas imposé plus largement et durablement Windows Phone.

L’appui du leader historique

Difficile de faire le tri dans le flot d’affirmations contradictoires qui pèse sur le patron de Microsoft. D’un côté sa stratégie est contestée, le virage vers le grand public n’est pas toujours bien compris, et les prochains mois seront stratégiques, pas seulement avec Windows 8 et Windows Phone, mais également sur le web et le cloud (Azure), ou encore avec le déploiement de la plateforme Windows sur les nouveaux médias : smartphone, tablette, télévision…

Il semblerait en revanche que les relations entre Steve Ballmer et Bill Gates soient sans nuages. Même officiellement retiré des affaires, le cofondateur de Microsoft continue de s’y impliquer en occupant le siège de chairman (président du conseil d’administration), et soutiendrait à 100 % son successeur. Il serait donc hors de question que Bill demande à Steve de quitter le navire.

Le danger de la marginalisation

Malgré une actualité riche dans le domaine professionnel, traditionnel chez Microsoft, l’éditeur axe désormais sa communication sur le grand public, internet avec Bing et Skype, téléphonie mobile avec Windows Phone, jeux vidéo avec Xbox et Kinect. Cette stratégie de consumérisation ne fait pas l’unanimité, et surtout crée une rupture dans la culture que le groupe s’est longuement construite depuis sa création.

Microsoft ne pourra pas indéfiniment rester tiraillé entre ces deux extrêmes, l’un médiatique mais source de demi-succès (ou de demi-échecs selon l’angle où l’on se place) avec le grand public, l’autre pro, principale source de revenus et de marge pour le groupe, mais qui donne parfois l’impression d’être marginalisée. Steve Ballmer veut rester, mais a-t-il suffisamment de cartes en main pour continuer à s’imposer ?

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