Un nouveau mouvement social bouscule IBM France. Dénonçant des conditions de travail dégradées et des salaires trop faibles, des salariés du support technique maintiennent leur grève initiée lundi 23 juin. Près de 200 salariés de « Technical Support Services » (TSS) sur 790 auraient débrayé en début de semaine, d’après l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA.
Des rassemblements ont eu lieu sur les sites de Noisy-le-Grand, Lille, Strasbourg, Nantes, Montpellier et Toulouse. Les grévistes demandent une augmentation de leur rémunération de 5%, « avec un minimum de 200 euros nets par mois pour tous ». Ils s’opposent au versement de salaires mensuels conventionnels inférieurs aux minima garantis et réclament la revalorisation de l’indemnisation des astreintes et des activités hors horaires. Ils réclament, enfin, des engagements de la direction concernant l’amélioration de leurs conditions de travail détériorées après différents plans de sauvegarde de l’emploi (PSE).
À la suite d’une première « réunion infructueuse avec la direction mardi 24 juin, les salariés ont décidé de continuer l’action ainsi que l’arrêt des interventions et opérations en clientèle hors horaires et des astreintes », la nuit ou le week-end, a indiqué l’intersyndicale. Les salariés attendent toujours des propositions « fermes » du management. La direction d’IBM France, de son côté, assure que le dialogue « reste ouvert ».
Le groupe informatique américain emploie plus de 9 000 personnes en France. En avril 2013, IBM disait vouloir supprimer entre 1 200 et 1 400 emplois directs sur deux ans en France.
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