La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech in France ont annoncé fusionner en 2021.
Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique, dont des entreprises de services du numérique (ESN) et des éditeurs de solutions, veulent former « la nouvelle organisation de référence pour le numérique en France ».
Ils partent du constat suivant : « tous les métiers du numérique (éditeurs de logiciels, ESN, ICT, fournisseurs de plateformes…), malgré leurs différences, sont concernés par la réinvention des modèles économiques et de valeur. » Parmi les enjeux : la guerre des talents, l’ethique et la responsabilité du numérique, la concurrence exacerbée, les régulations nouvelles, l’innovation technologique ou encore la géopolitique de la donnée.
Une fois la fusion opérée, la nouvelle structure se concentrera sur 4 axes principaux :
1. Porter la voix du secteur numérique auprès des pouvoirs publics
2. Renforcer le service aux entreprises du secteur
3. Représenter la France numérique en Europe et dans le monde
4. Animer l’écosystème et favoriser les synergies
« Rassemblées, les deux organisations représenteront 65 Mds d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs », selon les intéressés. La dénomination, la gouvernance et la forme juridique de la nouvelle organisation, en revanche, restent à définir.
Pour Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique (créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique, devenu Syntec Numérique en 2010), la fusion permettra d’accompagner au mieux l’écosystème, en soutenant la numérisation des organisations et des processus, ainsi que « l’évolution des modèles économiques déjà à l’œuvre ».
Un point de vue partagé par Tech in France (association créée en 2005 sous le nom Afdel).
Pour Pierre-Marie Lehucher, son président, « la fusion des deux principales organisations professionnelles du numérique » est une avancée majeure pour les entreprises grâce à « une représentation bien plus forte en France et en Europe [à travers] une nouvelle entité susceptible d’accompagner, de la start-up au grand groupe, le numérique sur la voie de l’innovation et de la croissance ». De surcroît, les pouvoirs publics disposeront d’un interlocuteur « incontournable » sur tous les sujets qui intéressent la filière.
Le projet de fusion aboutira « si possible fin mars et au plus tard le 30 juin 2021 ».
(image d’illustration @syntecnumerique)
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