C’est une page qui se tourne pour le FBI en annonçant par communiqué de presse la finalisation de son outil d’identification NGIS (Next Gen Identification System). Il vient en remplacement de la solution IAFIS (Integrated Automated Fingerprint Identification System). Le changement réside surtout dans l’intégration de la technologie de reconnaissance faciale. Il est devenu pleinement opérationnel explique le bureau fédéral.
Ce programme a débuté en 2009 avec un contrat conclu par Lockheed Martin pour un montant de 1 milliard de dollar. Sur la reconnaissance faciale, le FBI a travaillé avec la même société, MorphoTrust, qui avait intégré cette technologie pour le Département d’Etat, soit une base de données de 244 millions d’images. Pour le NGI du FBI, la base de données devrait comprendre 52 millions de photographies. Un chiffre qui devrait croître dans les années à venir. En 2015, le système devrait produire des résultats sur 55 000 photos par jour.
Le FBI met l’accent sur deux technologies particulières. La première est un système de notification appelé Rap Back qui donnera aux enquêteurs des mises à jour des mouvements des criminels. L’autre élément, l’IPS (Interstate Photo System) qui est une base de données de 52 millions de photos, sera activée en 2015.
La mise en route de ce système d’identification inquiète bien évidemment les associations de défense des libertés civiles. L’Electronic Frontier Foundation considère NGI comme une menace pour la vie privée d’Américains qui n’ont pas de casier ou d’antécédents judiciaires. Il rappelle qu’après une demande d’information complémentaire sur NGI, un document montrait que 4,3 millions de photos « d’innocents » allaient être versés dans cette base de données.
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