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Technologie made in France pour les passeports américains

Plongées dans une paranoïa aiguë, les autorités américaines cherchent à protéger le plus possible les documents officiels de leurs ressortissants et notamment les passeports. L’objectif est d’intégrer dans ce document une puce de stockage de données biométriques. Une technologie actuellement dominée par des entreprises françaises.

Malgré le refroidissement des relations entre la France et les Etats-Unis à propos de la guerre en Irak, les principaux fournisseurs de cartes à puce sont aujourd’hui des entreprises françaises. Elles ont, les premières, développé cette technologie, principalement et ont pour nom Schlumberger, Gemplus et Oberthur Card Systems. Il faut dire qu’aux Etats-Unis, leur coût, la domination exercée par de vieilles technologies et des enjeux liés à la protection de la vie privée ont entravé le développement des cartes à puces. Le seul département d’Etat produit environ sept millions de passeports chaque année et prévoit déjà d’investir 100 millions de dollars dans les nouveaux documents électroniques. Avec 400 millions de passeports en circulation dans le monde et un taux annuel de renouvellement de 8 à 10%, le marché potentiel atteint les 50 millions d’unités par an, estime Claude Dahan, responsable de cette activité chez Schlumberger. une très bonne affaire donc pour les spécialistes français. Quelles informations dans les puces biométriques?

Justement, on ne sait pas. Les passeports dits « électroniques » renfermeront, sans doute dans leur couverture, des puces contenant les données biométriques nécessaires à l’identification de leur détenteur, par empreintes digitales ou reconnaissance faciale, ainsi que diverses informations personnelles.

Mais quelles informations? Le risque est de voir apparaître dans ces passeports des informations liées à la religion ou à l’appartenance politique. Les libertées individuelles risquent d’en prendre un coup, surtout si ces informations sont stockées en dehors du consentement du possesseur.

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