Après avoir longtemps nié, la direction de Tiscali confirme aujourd’hui ce que tout le monde savait: la filiale française du FAI italien est à vendre. Tiscali a en effet donné mandat ce jeudi aux membres de son conseil exécutif pour effectuer cette cession.
« Le conseil d’administration a examiné les offres faites pour l’achat de la filiale Liberty Surf (groupe cotée en Bourse englobant Tiscali France) et donné mandat pour concrétiser la cession », précise le communiqué. On ne sait pas à qui le FAI sera cédé. Plusieurs candidats seraient en lice: Neuf Télécom, Cegetel, Deutsche Telekom, Telecom Italia. Alors que la valorisation s’échelonnait entre 150 et 200 millions d’euros certains seraient montées jusqu’à 250 et 300 millions ce qui reviendrait à débourser une somme importante pour les 360.000 abonnés que compte la filiale française de Tiscali. Depuis plusieurs mois, les rumeurs ne cessaient de grossir. Le groupe affiche une dette nette de 317 millions d’euros à fin décembre, et doit surtout faire face au remboursement d’une obligation de 250 millions d’euros parvenant à échéance en juillet prochain. Il a déjà levé 170 millions d’euros grâce à la vente de différents actifs non stratégiques tels que ses activités en Autriche, Danemark, Norvège et Suède… Mais le compte n’y est pas. Malgré son discours rassurant: « la France est un marché stratégique, jamais nous ne partirons », des fuites dans la presse prouvaient qu’en fait, le groupe italien recevait les offres de la concurrence. Les salariés, au courant de rien, confrontés au double discours de leurs dirigeants, ont tout fait pour entamer des négociations afin de préparer un plan social. Malgré deux grèves très suivies, aucune discussion n’a pu être entamée.
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